Le Président de la Région, Erik Lavevaz, a présenté aujourd’hui sa démission au Président du Conseil régional, Alberto Bertin.
Aux termes de la loi régionale n° 21/2007, celle-ci devient effective à compter de sa prise d’acte par l’Assemblée régionale.
Jusqu’à l’élection du nouveau président de la Région et du nouveau Gouvernement, l’Exécutif reste en charge pour assurer la gestion des affaires courantes, sans préjudice de la possibilité de prendre les actes urgents dont l’adoption ne peut être différée, et le Vice-président remplit les fonctions de Président de la Région.
«J’ai travaillé, autant que possible, pour éloigner du Conseil régional les frictions politiques de ces derniers mois, – écrit le Président dans sa lettre de démission – en donnant centralité aux mouvements qui ont porté leurs élus au sein de l’Assemblée. Je prends acte que le mandat que j’avais reçu de la part des forces politiques, celui de renforcer la majorité régionale qui s’est formée après les élections, ne peut pas être atteint à cause de distances qui doivent être explicitées et abordées. Ces tensions, aujourd’hui, risquent de freiner l’action administrative que nous avons poursuivie jusqu’ici. Je démissionne donc avec l’espoir que ce geste puisse faciliter la discussion entre les forces politiques et porter à une recomposition plus rapide du cadre général, jusqu’à la formation d’une nouvelle majorité pleinement active».
«Au fil de deux ans, l’équipe du Gouvernement a porté au Conseil une longue série d’initiatives qui ont réaffirmé la centralité de l’Assemblée et de son débat. Je revendique – poursuit le Président – ce qui a été fait le long de cette expérience, pendant une période non simple : un travail collectif, entamé avec enthousiasme et avec la conscience de la limite de chacun de nous. Je reste convaincu que la confrontation et le dialogue, dans le respect mutuel, soient essentiels pour l’action politique ; au même temps, je suis certain que la Vallée d’Aoste pourra affronter les défis contemporains uniquement si nous serons en mesure de ne pas nous aplatir sur des logiques centralistes, et de donner du sens à notre particularisme et à nos prérogatives d’autonomie gouvernementale. Une autonomie dont le Conseil est le pivot, grâce à la conscience d’une histoire qui peut être projetée dans le futur».
«Je vous prie – conclut-il – de remercier toutes les structures du Conseil pour l’attention, la professionnalité et le dévouement démontrés au service de cette institution : une institution appelée encore une fois à être le lieu privilégié pour l’échange entre les idées de la Vallée d’Aoste, au-delà des intérêts particuliers, pour répondre aux demandes et aux aspirations de notre communauté».
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